Autoportrait, 1983 *

Le Coultre
Autoportrait, 1983
80 x 40 cm

Après avoir communiqué avec les peintures et pastels d’Andrée de cette dernière période, on peut citer cette conclusion d’Henri Giriat (qui vécut de 1940 à 1944 auprès d’Albert Gleizes à Saint-Rémy-de-Provence, membre de la fondation Albert Gleizes, secrétaire de l’association des Amis de Gleizes, ami très proche de Paul Régny et Andrée Le Coultre depuis l’après-guerre, auteur du long avant-propos du livre Paul et Andrée Le Coultre, peintres à Lyon au XXème siècle) au petit texte qu’il écrivit pour l’hommage à Andrée Le Coultre du Salon du Sud-Est de 1987 :
« Voici donc se dresser ces piliers d’azur sur les eaux immobiles, se délier ces cortèges de silence, voici ces scènes où s’enlacent de tendresse l’oiseleur et l’oiseau.
Proche et lointaine, cette œuvre répond, comme toute présence, à l’invite infranchissable des miroirs. »

Et l’on peut aussi rappeler cette réflexion d’Andrée : « C’est en cherchant, face au chevalet à résoudre tout simplement les problèmes plastiques que pose le « faire » d’une peinture, que j’ai ainsi se laisser former un ailleurs. Cet ailleurs, il me faut le prendre comme il est, si déconcertant soit-il, et le regarder comme fait par une autre, une autre moi-même »